Bonjour,
Depuis l'introduction de la vignette, je constate que de 20fr. elle a passé à 140fr.Malgré le prix du Km de traçage, aucune prestation de secours est organisée, comme sur les pistes en France ou sur les pistes alpines avec des secouristes. En cas de chute ou de malaise, vu que le réseau téléphone ne couvre pas tous les sites, il serait souhaitable d'établir un processus de sauvetage. EX. entre le Mollendruz et le Marchairuz, comment agir???
Merci pour nous donner une proposition.

Posté le 07.12.2020 à 09:07

Posté par Thierry

Bonjour Thierry
Votre question est intéressante, mais elle comprend également le problème principal : "le réseau téléphone ne couvre pas tous les sites"... dès lors, si une personne est victime d'une chute, même dotée d'un portable, comment ferait-elle pour contacter des secours ? Faut-il agir à l'australienne, où les touristes se rendant dans le bush sont - fortement - invitées à annoncer leur départ resp. leur arrivée à destination dans une poste de police ? Et quid - le reste de l'année - des randonneurs marchant sous le Mt-Tendre ? Pour tous les centres nordiques, il faudrait avoir un sauveteur à demeure, prêt à partir ? (même à la Cacachou ?) Et les skieurs nocturnes, à la lampe frontale, auraient-ils le droit de "faire une sortie" en l'absence de patrouilleurs ?
Une solution à la française existe à la Vallée de Conches : il y a une base (à Münster) avec un patrouilleur prêt à partir; mais peut-on comparer la vallée de Conches -très courue par les touristes - au circuit Croisettes - Bucley - La Racine, peu fréquentée ?
A propos du prix de la vignette : le damage s'effectue désormais avec des machines valant un certain prix et les clients veulent des billards, entretenus tous les jours. Tout ceci a un prix... peut-être qu'à l'époque de l'autocollant collé sur les skis en guise de vignette, les skieurs étaient - beaucoup - moins exigeants sur la qualité du traçage...

Posté le 16.12.2020 à 22:58

Posté par JeanMii

Bonjour Thierry

Aussi dans le sens de JeanMii.

Ce sont bien deux problèmes très différents que vous soulevez, et le mix entre le macaron quasi préhistorique LLL à 20 balles devenu carte de saison SUISSE à 140.- et la sécurité/secours aux skieurs en cas d'accident n'est pas correct, permettez-moi de qualifier plutôt le propos de paralogisme.

Pour le macaron LLL à 20 balles, dont nous somme encore quelques-uns à l'avoir connu (j'en suis), je tiens à rappeler que c'était l'époque de quelques pistes, avec quelques piquets, dont la trace du matin était souvent faite par le premier skieur bien entraîné et, parfois dans la semaine, faite avec une moto-luge et un traceur classique tracté... Si je regarde aujourd'hui la cartographie des centre nordiques dans toute la Suisse, offrant un produit professionnel, classique et skating, 7/7 prêt à 09h00, nécessitant des machines de 250 à 300'000.-, des équipes de traçage sur pied de guerre tout l'hiver, des infrastructure d'accueil, des parkings, etc., etc., je trouve que c'est une grosse prise de risque que de vouloir comparer ces deux époques. Alors 140.- pour tout ça dans toute la Suisse, yc Goms et Engadine et autres centres où vous payeriez chaque fois un talisman ou carte locale, ben le prix est encore bien trop bas. Et s'il est néanmoins trop élevé, vous avez tout l'Arc jurassien ou alors les Préalpes et Alpes romandes pour 80.-.

1/3

Posté le 18.12.2020 à 19:04

Posté par RSF - Hubert

2/3 Concernant l'obligation d''assurer la sécurité, il n'y a ni loi, ni ordonnance fédérale qui impose d'avoir un service de secours, toutefois l'octroi par l'OFT d'une concession aux remontées mécaniques le prévoit, et l'importante association RMS Remontées Mécaniques Suisse, au travers de sa Commission des questions juridiques relatives aux infrastructures pour sports de neige, édicte une volumineuse directive de 80 pages intitulée "L’obligation d’assurer la sécurité sur les infrastructures pour sports de neige". On y trouve concernant le ski nordique les règles liées aux bonnes pratiques lors de l'utilisation des engins de damage (principes de précaution, si possible pas pendant les heures d'ouverture du domaine, feu tournant, etc.). Pour le reste, le ski nordique est considéré comme toute autre activité où un prestataire propose des itinéraires balisés (ski nordique, raquette, marche, rando à ski, etc., avec simplement l'obligation de ne pas avoir des éléments du parcours avec un risque potentiellement élevé, de marquer les dangers, d'entretenir des infrastructure comme des ponts, d'éviter des couloirs à avalanches, etc., et de fermer les pistes en cas de danger (chutes d'arbres par forts vents, givrage d'éoliennes, etc.). Le cadre réglementaire est bien sûr différent en France voisine par exemple.

Si certains grands centres nordiques - disposant généralement d'infrastructures en termes de bâtiments d'accueil et où le plus souvent il n'existe qu'un seul point d'entrée /sortie du domaine - disposent d'un poste de secours, c'est généralement au bon vouloir de ce centre. Même la présence d'un téléphone de secours fixe ne peut pas être exigée partout, vu qu'une connexion filaire serait impérative, et qu'il ne serait de toute manière qu'à un seul endroit. L'omniprésence des téléphones portables et le réseau GSM constituent aujourd'hui l'ossature de base pour appeler les secours (144 en Suisse, 112 dans l'UE, ou alors la Rega),

Posté le 18.12.2020 à 19:08

Posté par RSF - Hubert

3/3 ...ou alors la Rega), soi-même ou par un skieur qui vous aura vu en détresse. À partir de là, c'est la centrale d'alarme contactée qui déclenche l'engagement des acteurs nécessaires dans la chaîne d'intervention.

À noter qu'un canton, voire une commune pourrait sans autre édicter des règles plus contraignantes sur son territoire, pour les activités nordiques par exemple.

Dernier point, la couverture GSM... Que vous dévaliez un talus avec votre voiture, que vous finissiez dans un arbre avec votre VTT, que vous tombiez dans votre appartement en vous fracturant le col du fémur tout en ayant laissé votre tél. à un autre étage, ben, s'il n'y pas de signal et que personne ne s'occupe de vous, ni ne vous voit, le résultat sera toujours et partout identique, cela même sur une piste de ski alpin que vous auriez quittée et où vous auriez dévalé une barre de rocher, personne ne vous verra, même pas les pisteurs qui font la dernière descente, ni les dameurs, c'est uniquement votre famille ou vos amis qui vont s'inquiéter le soir.

À partir du moment où l'on pose un pied à côté de son lit au réveil, il y a toujours un risque inhérent à toute activité humaine. Reste la puce GPS et le détecteur de chute à implémenter sous la peau de chaque être humain de cette planète ... pour une ébauche de solution. Mais je vois certains milieux de gauche beugler assez rapidement au scandale de l'irrespect de la sphère privée ou du traçage des individus digne des meilleures dictatures.

Bonnes slts

Posté le 18.12.2020 à 19:11

Posté par RSF - Hubert